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Finalement, le deuxième trimestre ne sera pas aussi concluant que prévu pour l’économie française. La Banque de France vient de rajuster ses prévisions à 0,2 %, contre 0,3 % il y a quelques temps.
L’industrie manufacturière au plus mal
Entre le mois d’avril et le mois de juin 2019, la Banque de France avait tablé sur une croissance économique de 0,3 %. Finalement, elle a décidé de réviser ce chiffre à 0,2 %. Et pour cause, l’industrie tricolore n’est pas au mieux de sa forme.
Les économistes de la Banque centrale estiment que la production de l’industrie manufacturière a reculé significativement. Bien des secteurs sont concernés : l’électronique, le plastique, le caoutchouc, l’industrie automobile, etc.
Même le secteur des services connaît également un ralentissement de ses activités. Tous les regards sont alors tournés vers les résultats de ce mois de juillet, espérant une augmentation des carnets de commande et de manière mécanique, une reprise de la croissance économique.
Une consommation difficilement prévisible
L’autre point qui justifie cette décision de la Banque de France, c’est l’incertitude qui plane autour de la consommation des ménages. En effet, le pouvoir d’achat des Français a légèrement augmenté, en raison des mesures d’urgence adoptées par le gouvernement. Il s’agirait même de la plus importante augmentation de ce pouvoir d’achat depuis 2007 (+2,3 % sur un an).
Cependant, il n’est pas évident que les ménages aillent utiliser cette augmentation du pouvoir d’achat en consommant. Il se trouve que bien des ménages privilégient l’épargne et les placements sans risques, afin de se prémunir d’un éventuel coup dur.
Quelques grandes villes pénalisées par les manifestations des gilets jaunes
Les manifestations des gilets jaunes n’ont pas été étrangères à ce ralentissement de la croissance économique française. En effet, certaines grandes villes ont été particulièrement pénalisées : Bordeaux, Rouen ou encore Toulouse, sans oublier Paris. Les infrastructures sont régulièrement vandalisées, les commerces fermés le samedi pour cause d’insécurité, etc.
Tout cela se traduit alors par une baisse significative des rentrées d’argent des entreprises et des commerces, mais aussi de la consommation en général. En effet, les ménages préfèrent rester chez eux le samedi, craignant de se retrouver dans les manifestations.
D’après la mission parlementaire qui a été chargée de mesurer les impacts de ces manifestations sur la croissance économique, les commerces subissent une perte de chiffre d’affaire qui peut atteindre les 30 % dans les grandes villes. Les collectivités locales aussi en font les frais, avec des dégâts estimés à environ 5 euros par habitant, ce qui est conséquent.