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Après plus d’une vingtaine d’années d’inflation, Hong Kong commence à faire face à une déflation, conséquence de l’avènement de la crise financière asiatique. En l’espace de tout juste 5 ans, les salaires, les loyers, les prix de l’immobilier et à la consommation ont été revus à la baisse. Ainsi, les pouvoirs publics et les investisseurs ont été tous deux affectés par ce phénomène. Le gouvernement a alors été confronté à une forte baisse des recettes, conséquence d’un ralentissement des activités commerciales. Les déficits budgétaires se sont creusés et les investisseurs ont subit des pertes importantes en capital. Découvrez tous les détails de la crise économique de Hong Kong dans les rubriques suivantes.
Les principales causes de la crise économique de Hong Kong
La grande inflation qu’a connue Hong Kong durant les années 1990 n’était autre que le résultat du changement structurel de son économie. Lorsque l’économie chinoise s’est ouverte au monde, de nombreuses entreprises ont procédé à la délocalisation de Hong Kong de leurs unités de production. Ainsi, de 1990 à 2000, les employés du secteur de la production manufacturière ont vu leur nombre diminuer de 50 %, pendant que le nombre des employés d’autres secteurs, notamment ceux des assurances, de l’immobilier et de la finance, ont augmenté considérablement.
D’autre part, la demande en services financiers et commerciaux a nettement augmenté à Hong Kong suite au développement économique de la Chine. Cela a eu pour conséquence une hausse rapide des salaires, aussi bien ceux des professions libérales que ceux des cadres exerçant dans les secteurs précités (services financiers et économiques).
C’est à partir de là que l’augmentation que l’inflation a commencé. La crise financière qui a touché la région Asie en 1997 a causé une énorme fuite du capital. Cela a eu pour effet de faire chuter le dollar de Hong Kong, sans toutefois s’effondrer, grâce à son lien étroit avec le dollar américain. Le système financier de Hong Kong n’a pas chuté entièrement étant donné qu’il était strictement contrôlé et réglementé. Suite à cette crise, un long et laborieux processus d’ajustement.
Les conséquences de la crise économique de Hong Kong
Lancer le redressement de la compétitivité après la crise économique de Hong Kong est loin d’être une chose facile. En effet, beaucoup d’efforts doivent être réalisés afin d’activer la reprise économique. Les salaires et les prix n’ont pas été les seuls à prendre un coup, mais les entreprises commerciales, les propriétaires de biens immobiliers, ainsi que le gouvernement ont également été très affectés par la déflation à Hong Kong. L’immobilier a subit une chute des prix à hauteur de 65 %. De nombreux salariés ont perdu leurs emplois, tandis que beaucoup d’entreprises ont fait faillite.
Cette déflation a touché aussi les entreprises commerciales étant donné la forte baisse en matière de demande de biens et de services. Ces entreprises ont dû faire face à d’énormes difficultés pour garder leurs bénéfices. Les cours des actions ont été divisés par deux. Afin de réagir à cette chute des profits, certaines entreprises ont été contraintes de prendre des mesures d’urgence, à savoir :
- Diminuer leur taille ;
- Baisser les salaires ;
- Renvoyer du personnel.
C’est, d’ailleurs, ainsi que s’expliquent les taux de chômage élevés constatés (12 % en 2018). La crise de Hong Kong a également affecté le gouvernement puisque les recettes publiques ont baissé suite au ralentissement des activités commerciales. Il fallait, en même temps, augmenter les dépenses publiques afin d’indemniser les chômeurs qui ne cessaient de se multiplier. Depuis maintenant plusieurs années, tous ces éléments ont provoqué d’énormes déficits budgétaires. Le dernier en date (2018) a été estimé à plus de 80 milliards de dollars de Hong Kong, ce qui équivaut à 7 % du PNB.